Vagues

3.3.3.3./ 4.3.3.1./ 3 perc./ Harpe/ Piano-Célesta/ Cordes
(1990)
Durée : 18’
Enregistré en octobre 1990 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris par l’orchestre du conservatoire sous la direction de Jean-Sébastien Béreau
Editions Billaudot

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Extrait 1 (déb.) :

Ecoute intégrale (1ère partie)

Ecoute intégrale (2ème partie)

Ecoute intégrale (3ème partie)

Si le titre Vagues trouve un écho sonore dans les remous et les traits d’orchestre qui traversent la 1ère partie de leurs grands mouvements ondulatoires, il est aussi la première syllabe du nom de celui à qui l’œuvre rend hommage : le compositeur Richard Wagner.

En effet, aux 2/3 de l’œuvre, une plage étale fait entendre la superposition de plusieurs dizaines de leitmotive conduits par la ligne de l’Enchantement du Vendredi Saint de Parsifal au hautbois.

Car, après un début fortement agité, la 2ème partie très méditative est une lente préparation à cet instant suspensif qui sonne comme une nuée polytonale percée des irisations cliquetantes de boîtes à musique.

C’est ensuite une course à l’abîme qui entraîne la pièce vers de puissantes fanfares où l’on reconnaîtra l’appel du cor de Hagen dans Le crépuscule des Dieux, avant une fragile conclusion qui renoue avec les trilles du début de l’œuvre.

Patrick Burgan